Tigre

Aucun candidat, de droite comme de gauche, libéral ou conservateur, démocrate ou républicain, ne propose réellement d'abattre le capitalisme. Aucun ![1] Tous prétendent vouloir refaire le monde, mais aucun ne parle de sortir de l'ornière, de se défaire de ce paradigme éculé et mortifère. Au lieu de ça, ils nous font croire qu'il suffit de rendre le capitalisme plus juste et plus équitable pour sortir de la crise. Que cela permettrait une meilleure répartition des richesses. À écouter leurs promesses, on aurait vite fait d'amadouer le tigre* et de le dompter une bonne fois pour toute. Rétablir l'égalité entre tous ne serait qu'une question de mesure, de programme et de paroles sensées…

Or, le capitalisme, comme le tigre ou le chef de bureau, ne partage pas. Avec personne. Jamais ! Le capitalisme c'est la propriété, c'est la privatisation des moyens de production. La répartition égalitaire de la richesse n'est pas un objectif de développement économique sous régime capitaliste (Robert Bideau). On ne moralise pas le capitalisme*. Il n'y a pas de bons ou de mauvais fonctionnements du capitalisme. Il y a seulement le capitalisme qui a pour seul objectif de concentrer toutes les richesses entre des mains privées, au profit d'une petite élite déjà bien repue au détriment de tous les autres.

Tous nos politiques, asservis et subordonnés, se couchent devant le tigre. À l'unanimité, ils sont pour ce système qui les nourrit grassement et leur apporte confort, pouvoir et privilèges à satiété. C'est pourquoi aucun ne proposera jamais d'en sortir. La place est bien trop bonne. De même, pour s'affranchir du système bancaire et reprendre le contrôle de la monnaie, il faut sortir de l'UE et se réapproprier les moyens de production. C'est une question de tigre.

Abattre le tigre, puis quitter la cage au plus vite - par application de l'article 50 du traité du TUE qui permet de sortir de l'UE, ne fait donc pas partie de leurs objectifs. Ils préfèrent laisser la bête nous dévorer lentement pendant qu'ils continuent de s'en mettre plein les poches. Du moment qu'elle tue gentiment, et uniquement dans l'intérêt des peuples.

Ces évidences ne sont, hélas, au programme d'aucun de nos vaillants candidats. On le savons… Pour cela, encore faudrait-il qu'ils possédassent quelques bonnes paires de couilles au cul, comme dirait le poète. Une seule paire suffirait en définitive, mais apparemment ça ne court pas les rues de par chez nous… en politique… ces temps.

Urnons donc mes amis, urnons…

1. Sauf peut-etre Ron Paul. Or, non seulement il ne pourra jamais se présenter, mais en plus il ne sera jamais élu. On n'est pas arrivé. Ici le point de vue de Webster Tarpley au sujet de Ron Paul.

* Moraliser le capitalisme revient à croiser un tigre dans la jungle et lui dire : Couchez Kiki ! - Frank Lepage

• Voir ce film

• Lien intéressant

• Messieurs les candidats, Si ce monde pue du cul, pourquoi vous évertuer à lui renifler le derrière ?…

• Soutiendez l'association de Bernard Friot et achetez son dernier livre L'enjeu des salaires. Il propose de libérer le travail de l'emploi, de la dictature du marché du travail et du chantage à la dette. Il explique comment c'est possible. Ici > le pdf proposé sur le site d'Étienne Chouard.

Crise

Crise ?… Non ! Mais stratégie spéculative destinée à pomper les richesses du monde aux profit d'une poignée de spéculateurs / traders. Les actionnaires des hedges funds sont les nouveaux aristocrates.
Les hedges funds (fonds spéculatifs) s'enrichissent sur l'écroulement des nations. La spéculation pompe l'économie réelle. Elle prend aux contribuables, les "électeurs" (qu'on ne peut pas appeler "des citoyens", puisqu'ils n'ont pas leur mot à dire) pour donner aux actionnaires, les spéculateurs. L'argent va dans les paradis fiscaux et sort de la collectivité. Il ne profite qu'à quelques uns, une poignée de financiers avertis (délits d'initiés). La classe moyenne en paye le prix. Elle seule paye des impôts pour ces gens-là (ces fumiers-là).
Le lobbying financiers payent des parlementaires pour qu'ils freinent des lois ou qu'ils en proposent d'autres plus à leurs avantage. Voir cette vidéo (avec Étienne Chouard et Myret Zaki)

• " La crise financière n'existe pas, le monde croule de richesse et de moyens, ce n'est que la concupiscence d'un petit nombre qui amène la ruine de tous. " > Denistto

Police Nationale

La police nationale, au service des citoyens, se lève aux aurores / dès potron-minet. Pour leur plus grande sécurité. Elle se poste aux bords des routes ou des autoroutes et regardent passer les autos. Comme les vaches lisent le journal ou sautent à la corde en attendant des jours meilleurs. Et au moindre écart elle vous sauve la vie pour un somme dérisoire payable sans délai. Quand elle ne vous passe pas les menottes pour vous conduire au poste afin de vous protéger de vous-même et de vos semblables. Elle ne veut que votre bien et votre sécurité.
Police nationale, c'est pas un métier, c'est un sacerdoce.

• La police n'est plus un service public (mise au service de la nation pour défendre les intérêts du peuple), mais un instrument de pouvoir.

• À moins d'être grassement payées pour défendre les intérêts d'une petite élite aux abois, les forces de l'ordre pourraient se ranger du côté du peuple en cas de soulèvement, quand - comme lui - elles n'auront plus ni salaire ni de pain à se mettre sous la dent. Ce sera peut-être la naissance de la police privée (qui doit certainement déjà se mettre en place). Actuellement, La Banque (le système bancaire, en particulier JP. Morgan) achète déjà la police en lui versant de grosses sommes pour obtenir sa protection.

Les 450 personnes les plus riches du monde ont une fortune équivalente aux revenus de la moitié de la planète/l'humanité. Les nouveaux pauvres ne sont pas les chômeurs, mais des salariés qui ont un vrai travail et qui touchent un vrai salaire et qui ne gagnent pas assez pour vivre ni pour se loger. (à placer au niveau 1 de la pyramide du pouvoir).

Croissance

De plus en plus de salariés n'ont plus les moyens de se loger. Ils dorment dans leur voiture. Quand ils en ont encore une. De plus en plus de salariés n'ont plus les moyens de mettre de l'essence dedans pour se rendre à leur travail. Alors ils prennent les transports en commun et arrivent tous les jours en retard. Ils sont renvoyés. De plus en plus de salariés n'ont plus de quoi se nourrir ni se vêtir. Ils atteignent l'âge vieux dans un état pitoyable et meurent lentement sur le trottoir. En silence, comme des rats. Dans l'indifférence générale. C'est pourquoi les politiques, leurs maîtres, luttent, corps et âme, pour rétablir la confiance et redonner espoir à leurs électeurs avant qu'ils n'atteignent l'âge mort. Il était grand temps. Les salariés commençaient à se languir… à défunter à petit feu… sans espoir de retour à la normal… avant la retraite qu'ils ne percevront jamais.
Au nom de la croissance, du plein emploi et de l'alopécie androgénique, rassurons les marchés mes frères.

UE (UESS)
Toujours plus de dettes, toujours plus de pouvoir aux banques, toujours plus de dictature des marchés, toujours plus de destruction économique et sociale, toujours plus de spoliations des peuples au bénéfice des actionnaires, toujours plus d’Europe au détriment des états nations, etc…
Vive l'Europe ! Urnons pour plus d'Europe mes frères, comme nos candidats pour un monde meilleur nous encouragent à le faire.

À Savoir : 

Députés européens (exonérés d’impôts sur le revenu)
- Salaire de base : 6 200,72 € net
- Indemnité de frais généraux : 4 299 €
- Remboursement de frais de transports (avion, classe affaire)
- Indemnité de voyage : 4 443 € / an, soit 353,58 € / mois
- Indemnité journalière de présence au parlement* : 304 € / jour, soit sur 10 jours, par exemple : 3 040 € / mois.
• Ce qui fait un total net de 13 893,30 € / mois pour ponctionner les richesses du peuple aux bénéfices de ceux qui sont déjà les plus riches.

* Donne-t-on au bon peuple des indemnités de présence pour se trouver chaque jour à son travail ?

Commissaires européens (les membres de la commission européenne, représentants de chaque état membre, comme José Manuel Barroso [Président de la Commission Européenne], Catherine Ashton, Viviane Reding, Michel Barnier…), ceux-là mêmes qui appellent, à grands cris, tous les états d’Europe à plus de rigueur et d’austérité.
- Salaire de base : 17 500 € / mois
- Indemnité de résidence : 2 900 €
- Indemnité mensuelle (?) : 607 €
• Soit un total de 21 103 € / mois.
Ajoutons les Indemnités d’installation équivalentes à 2 mois de salaires : 35 000 € ainsi que le remboursement des frais de transport quand ils vont porter la bonne parole dans les pays dont ils ont la charge (à charge de piller et d’anéantir), et enfin une indemnité de départ de 17 510 € à quoi il faut encore ajouter une indemnité transitoire (?) à l’issue du mandat, correspondant de 40 à 65% du salaire versée pendant 3 ans.
À titre d’exemple, les frais de missions de M. Barroso se sont élevés en 2009 à 73 023 € soit 6 080 € / mois ou 2 000 € / jour.

NB. Sources provenant de la cour des comptes européenne d'après Asselineau. (Farfouilons… Pour nos amis les commissaires, on avons trouvé un truc > là [ici > le pdf proposé sur le site officiel], Mais pas pour les députés. Il faut qu'on farfouillons davantage mes frères.)

Herman Von Rumpoy, le président de Conseil Européen, nommé suite à une réunion du Bilderberg, touche 350 000 € / an.

Retraites (Asselineau, vidéo 1)
Tous ces gentils fonctionnaires européens (tous y compris), qui luttent pour la justice et l’égalité dans un monde éveillé et lucide, se sont totalement exonérés de cotisations. Tout est à la charge du contribuable. Ils touchent leur retraite à taux plein, qui atteint 70% de leur dernier salaire, après seulement 15,5 années de carrière, au lieu de 37,5, puis 40, maintenant 41 et bientôt 42 ans de cotisation pour tous les autres « citoyens » « européens »*. Ce sont les mêmes qui réclament plus de rigueur et qui exigent l’allongement de la durée des cotisations de tous les états membres.
Après seulement 1 an et onze mois d’activité, un fonctionnaire européen touche 1 515 € / mois, soit l’équivalent de ce que peut toucher (même pas sûr) un salarié du privé après 40 ans de cotisations. Après 10 ans seulement, 9 000 €. La retraite de ces fumiers-là peut atteindre 14 000 € / mois pour les plus grassouillets.

* Nous ne sommes ni citoyens (sinon nous serions souverains), ni européens (l'Europe n'est ni un état ni une nation, c'est un repère de brigands qui n'ont pas les mêmes intérêts que ceux qu'ils prétendent représenter et défendre).

Sanctions
Si les gouvernements des états membres n’appliquent pas les directives européennes, liberticides et meurtrières, venues de Bruxelles, qui ne sont pas des conseils mais des obligations incontournables : retraites, privatisations, baisse des salaires… ils paient une amende équivalente à 0,1% du PIB = 2 000 milliards €, soit 2 milliards €. Loi votée au parlement par Cohn-Bendit[1], Cavada, Hortefeux, Joly, Dati. Rappelons que les directives européennes, pondues par des technocrates élus par personne, ont force de lois et prévalent sur celles des états membres.

> Voir conférence Asselineau

> Voir ce lien aussi (plus ancien)

1. Article sur l'icône indéboulonnable de 1968. + Vidéo > ici • Et là > les salaires des députés grecs.

Et ça aussi.

< Copie d'écran de la vidéo qui prenait en flagrant délit nos amis les eurocrates, courant après leurs jetons de présence pour arrondir leurs fins de mois avant leur départ en week-end (voir plus haut). Apparemment il s'agirait d'atteinte aux droits d'auteur. Et non à l'intégrité de nos chers eurodéputés qui luttent chèrement pour le droit des peuples.

On la trouve encore sur Daylimotion, mais pour combien de temps ?

• Relayée > ici.