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Charlzes
T. Diggles n'est pas content
et il persiste
(Le
journal du con farci) |
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20
heures
L'heure est grave. La France est plongée
dans le doute. Qui va remplacer Patrick Poivre d'Arvor au journal
de 20h à la rentrée ? La question est sur toutes les
lèvres. Elle taraude l'esprit des français depuis
le début de l'été.
Rien ne sera jamais plus comme avant. (été
2008)
Cette
été-là, la question qui préoccupa également
la France entière concernait la nouvelle génération
de bleus. Devions-nous y croire ou bien ? L'avenir de la Nation en
dépendait.
Tabou
On peut rire de tout,
sauf des huîtres. Et des crevettes. |
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On
ne plaisante pas avec la nourriture. C'est un aliment qui se mange.
Pies
Les pies sont envahissantes et saccagent tout.
Ce sont des nuisibles et des malfaisantes. Des profiteuses. Non seulement
elles font du bruit après dix heures, mais en plus elles
embêtent les autres oiseaux, qui n'ont rien demandé,
jusque dans leur propre nid. Elles se mettent à plusieurs
et s'en prennent aux plus faibles et aux plus isolés pour
les chasser de chez eux. Elles les obligent à se rendre et
les forcent à plier bagages. Elles profitent du système
et de la lâcheté des autorités pour imposer
leur point de vue au plus grand nombre. Si on n'y prend pas garde,
on va bientôt être obligé d'aller habiter dans
les arbres et de manger des vers de terre.
À nous les préfets !
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Exemple
Les
politiques trichent. Les banquiers trichent. Les élus
trichent. Les footballeurs trichent. Tout les plus grands
trichent. Ils réussissent même avec la bénédiction
et le soutien des instances de la République et gagnent
beaucoup d'argent. Des sommes astronomiques, toujours trop
justes, jamais suffisantes. On les applaudit à la télévision,
on les ovationne dans les meeting, on hurle leur nom dans
les stades. On les porte même à la tête
des états. Quelques incorruptibles poussent des cris
de révolte et de désolation, mais rien n'y fait.
On ne les écoute pas. On les conspue même. On
leur plonge la tête sous l'eau. Ce sont des empêcheurs
de tourner en rond, des rabat-joies, des ennemis du peuple
qui ne savent pas ce qui est bon pour l'économie et
pour la nation. L'essentiel c'est de gagner, peu importe la
manière. Après tout, ce n'est qu'un jeu. Ce
ne sont que des idées, qu'un peu d'argent et rien que
du foot. y'a pas mort d'homme. Quoi que parfois… Pourquoi
nos enfants ne tricheraient-ils pas non plus pour réussir ?
Pourquoi vouloir les réprimander quand ils trichent
aux examens, quand ils volent des mobylettes, quand ils brûlent
nos voitures et les autobus avec des gens dedans ou quand
ils attaquent des petites vieilles dans les supermarchés ?
Ils ne demandent qu'à réussir comme leurs aînés,
comme leurs idoles, comme leurs modèles.
Qu'on se le dise… au fond
des hémicycles… au fond des cours… et des
cités.
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Météo
Comment le sol peut-il être sec
quand il a plu toute la nuit ? Ou il n'a pas plu, ou on nous
ment. À votre place, je me méfierais dorénavant.
Liste des
sujets qui fâchent
(Pas
exhaustive)
Les gens qui :
• se croient partout chez eux.
• qui pendent leur linge aux fenêtres… |
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Avec l'argent qu'il a gagné,
il rachète le temps qu'il a perdu à l'obtenir |
Mort
La
semaine dernière, le chef de service nous annonce la mort
d'une collègue terrassée en 6 mois par un cancer foudroyant
à l'âge de 48 ans. Elle laisse derrière elle
un mari et deux enfants en bas âge. L'instant est pesant.
Dans le bureau du chef de service les salariés s'effondrent.
Pourquoi pleurent-ils ? Est-ce par attachement pour leur collègue
bien aimée ? Celle qui comme eux avait débuté
très jeune dans l'entreprise quand tout était encore
possible ? Pourtant certains la connaissait à peine. Ou est-ce
simplement par peur de la mort ? La mort cette inconnue qui les
emportera eux aussi à leur tour au fond du trou le moment
venu - quand ils s'y attendront le moins. Dans les limbes du néant.
Pour l'éternité. Ou bien est-ce à la pensée
de ceux qui restent ? Eux aussi ont un mari et des enfants en bas
âges. Que deviendraient-ils sans eux ? Ils n'osent l'imaginer.
Le moment est douloureux. Elle était si jeune et si pleine
de vie. Elle ne méritait vraiment pas ça.
Le lendemain,
la nouvelle en partie digérée, certains collègues
affichent encore leur peine. Les amis fidèles sont sincèrement
touchés et restent discrets. Leur amie est partie pour toujours
et ils ne la reverront plus. Pour les autres, la conversation se
poursuit sur la vie qui est si belle, le travail qui est si dur
et la mort qui est si injuste. Mais au moins on a la chance d'être
en vie, disent-ils, heureux de leur sort en définitive.
De quoi
parlent-ils en réalité ? Quel est leur point de vue
? En ont-ils un seulement ? Peut-être ne se sont-ils jamais
posés de questions ? La vie est déjà assez
compliquée comme ça. Se lever tous les matins, prendre
les embouteillages dans la grisaille et le froid chevrotant, s'épuiser
à la tâche pour un salaire de misère, rentrer
à la nuit tombée, écouter les nouvelles de
20h et dormir avec sa femme. Et recommencer. Tous les jours jusqu'à
la tombe sans jamais savoir pourquoi
on a fait tout ça. Pas la peine d'en rajouter.
On parlera de la mort un
autre jour. On a bien le temps… En attendant pleurons sur nos
camarades morts au champ d'honneur et levons nos verres…
Ci-ici
le curriculum-mortæ de Maurice Niarzy |
Être
en vie à tout prix. Mais pourquoi faire ? Dans quel monde ?
Vivre le plus longtemps possible. Mais pour aller où ? Parcourir
l'existence sans savoir qui on est ni où on va amène
à l'errance et au recommencement. Vivre plus vieux sans rien
apprendre de plus sur soi-même ne mène nulle part. Qu'en
pensez-vous chers collègues ? Y'a-t-il de la moquette dans
l'au-delà ? Ou bien ? |
Tolérance
Au nom de la liberté d'esspression et
de la tolérance on permet tout et n'importe quoi. On confond
liberté de penser et de croire ce qu'on veut et le devoir
de ne pas faire chier le voisin avec ses idées. Partout où
ils se trouvent, les musulmans réclament des droits particuliers
conformes à leurs croyances et à leur religion, quel
que soit le pays qui les accueille ou les entreprises qui les emploient.
Et quand ils leurs sont refusés, ils n'hésitent pas
à faire appel aux valeurs de la République et aux
droits de l'homme qu'ils méprisent profondément pour
obtenir gain de cause. Nous sommes des mécréants,
des impies, ils sont les martyrs. La charria doit s'appliquer partout,
nous n'avons qu'à nous soumettre. Pour ne pas être
accusés d'anti communautarisme primaire, de racisme et de
discrimination - et préserver leur carrière, les politiques
de tout bord (à gauche en particulier) baissent leur culotte
plus souvent qu'à leur tour.
Après faut pas s'étonner si on se perd au fond des
bois.
Liste suite
Les gens qui :
• font des barbecues sur leur balcon
• ne tiennent pas leur chien en laisse
• ne mettent pas leur clignotant…
Tabourets
Les
suisses s'opposent à la construction de minarets sur
leur territoire. La communauté internationale pousse
des hauts cris. Les verts menacent de porter l'affaire devant
la cour européenne des droits de l'homme (voir
Tolérance) pour violation de la liberté
religieuse. On a encore trouvé personne pour s'élever
contre l'obligation faite à Clotilde Reiss, détenue
arbitrairement en Iran, de comparaître voilée.
Permettrait-on la construction de clochers, d'églises
ou de cathédrales en République Islamique, en
Arabie Saoudite ou au Soudan ? Les bouddhistes, les hindouistes,
les taoïstes réclament-ils la construction de
temples ou de pagodes partout où ils se trouvent dans
le monde au nom de la liberté de culte ?
Allons messieurs
les députés, ressaisissez-vous ! On n'aimerait
pas
être obligé d'aller habiter dans les arbres.
Allah est grand certes.
Mais il serait plus grand s'il montait sur un tabouret. |
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Libre
Qui
est un esprit libre ?
Un esprit libre n'est ni chrétien, ni catholique, ni
protestant. Il n'est pas non plus orthodoxe, juif ou musulman.
Il n'est pas plus sunnite que chiite ou maronite, bouddhiste,
hindouiste ou taoïste et j'en oubliste. Il n'est pas
croyant, il n'est pas athée, il n'est pas non plus
nationaliste, corporatiste, philatéliste, sexiste,
confédéraliste, individualiste, socialiste,
libéraliste, écologiste, régionaliste,
collectiviste, boîte de camembériste et patata
et patatiste… Il n'est rien rien de tout ça.
Il n'appartient à personne ni à aucune communauté.
Il n'adhère à aucune religion, à aucun
parti ni à aucune idéologie. Il ne représente
rien d'autre que lui-même. Et encore. Un esprit libre
est un esprit qui sait qu'il n'est que de passage ici-bas,
que son vaisseau est une âme (voir plusieurs) qui traverse l'existence
en direction de lui-même et qui joue ses rôles
de chair dans ce monde de cons incontournable en attendant
sa sortie dans l'Absolu.
Il y en a peu autour de nous. J'en ai compté 591.
1.
Chiffre totalement hasardeux pour dire qu'il n'y en a pas
beaucoup.
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Religion
Si les religions détenaient la
vérité, la terre serait un paradis. (Le
Métrady - verset 26)
Liste re-suite
Les gens
qui :
• font l'appoint aux caisses les jours d'affluence,
téléphonent partout, laissent tourner leur moteur
sous les fenêtres…
• les chanteurs engagés - les écologistes
- les associations - l'opinion des stars - les feuilletons
français - les associations de sauvegarde des espèces
en voie de disparition - sos racisme - les comiques versés
dans l'humanitaire - la sécurité routière
- les sauveurs du monde - les réunions de copropriétaires
- le médecin traitant - la réforme de l'éducation
- les jeunes - les vieux - les morts - les bons français
- les commémorateurs - les jours fériés…
La
liste est longue et fastidieuse. On pourrait la poursuivre
à l'infini (envoyez vos sujets
qui complétera…)
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Dernière
Nous
apprendons à l'instant que le célèbre lanceur
de pavé dans la mare reconverti dans le jardinage européen
demande aux suisses de revoter en faveur des minarets et appelle
les pays musulmans les plus riches à retirer leur argent
des banques suisses pour leur apprendre à vivre. S'il reste
quelques pavés à ce sauveur du monde libre, ce pourfendeur
des inégalités interplanétaires, nous lui suggérons
de se les lancer en pleine tête. Cela l'aidera peut-être
à se réveiller. En attendant qu'il regarde ceci
au lieu de s'appliquer à faire parler de lui dans le
landerneau à la moindre occasion.
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On
peut mesurer la décadence d'une civilisation au nombre des
lois qu'elle doit mettre en place pour tenir debout. |
Agression
On
parle beaucoup des conditions de détention des criminels
qui choquent le bourgeois et qui offusquent le bien pensant. Des
conditions inadmissibles, inhumaines, indignes d'une société
moderne et civilisée. On parle plus rarement des conditions
d'agression des victimes. Voire jamais. Pas une ligne dans la presse,
pas un mot à la télévision, pas une parole
dans les chaumières. Rien. Aucun élu, aucune association,
aucun délégué ne montera jamais au créneau
pour dire que les victimes sont de plus en plus nombreuses et que
leurs conditions d'agression ont toujours été inacceptables.
Personne ne s'élèvera jamais contre la manière
abominable dont les victimes ont été bafouées,
violées, assassinées, détruites. Nulle part
vous ne lirez : on lui a extrait la tête avec une sauvagerie
inimaginable alors que rien n'empêchait de le faire avec un
peu plus d'humanité et de délicatesse. Sans faire
de tâches sur la moquette. Idem pour ces femmes brûlées
vives devant leurs propres enfants par des maris déshonorés
quand une simple rouste aurait suffit. Ce qu'on inflige aux victimes
du monde moderne, quels que soient les crimes qu'elles ont subis,
reste inadmissible, inhumain, indigne d'une société
moderne et civilisée. Pourront-elles jamais se réinsérer
dans le respect et la dignité ?
Il serait temps d'y songer messieurs les parlementaires.
NB.
Nous n'évoquerons pas ici, contrairement aux criminels qui
coulent encore des jours pénibles dans les prisons insalubres
de la République, les conditions de détention des
victimes qu'on enferme dans des boîtes étanches où
elles tiennent à peine allongées et qu'on enfouit
ensuite sous terre pour une éternité, ni de celles
qu'on brûle avec leurs habits du dimanche devant la famille
en pleurs et qui n'ont plus aucun endroit où reposer. Ça
ne fait pas partie de notre vision.
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Les
intellos refont le monde, les politiques boivent le thé,
les électeurs triment aux champs
Pendant ce temps là les banquiers prospèrent, les
chinois produisent, l'islam progresse |
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