pognon Charlzes T. Diggles n'est pas content
et il s'enplafonne sa race (l'eewock)

(Le journal du con farci)
Encore du pognon
Down your face   esse la padgé onzée

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à suivre…
 
Morcis choiseaux 11
 
Victime

Ce qui frappe, ce n'est pas tant la fourberie des arnaqueurs et autres escrocs en tout genre, que la bêtise et l'innocence des victimes. Sans eux, il n'y aurait plus de forfaits. Sans les électeurs, il n'y aurait plus de voyous, plus de députés, plus de charlatans. D'un côté, il y a les escrocs à la petite semaine, de l'autre, les victimes de grande envergure. Les uns s'épuisent à longueur d'année en abus de confiance, en prises illégales d'intérêt, en détournement de fonds publics, en recel, en faux en écriture et en destructions de preuves, les autres restent la bouche bée et gobent les mouches avec frénésie. Ils votent avec conviction même. Pour le salut de leur âme. Les premiers ne sont pas de taille à lutter contre les seconds. Les armes ne sont pas égales. On y peut rien. C'est la loi de cet âge.

pendu

Les élus de la République, et autres escrocs en tout genre, ont encore de beaux jours devant eux.

Éveil
Les gens ne posent pas de questions, ils parlent de leurs problèmes.

• Corps = rôle = je. Âme = les rôles = moi. Esprit = au-delà des rôles = soi. Qui êtes-vous ?

• La religion perpétue l'ignorance.

Dilemme
Plus on s'en va et mieux on se barre. Plus on reste et moins on s'en va. Que faire ?

Campagne
Devant une foule ébaubie, un député européen1, gagnant entre 9 000 et 15 000 euros par mois, raconte qu'il n'est pas déconnecté des réalités du peuple (sic). Contrairement à ses opposants qui ne font que mentir à tout le monde. Le journaliste de la télévision française chargé de l'interview le remercie. La foule exulte. Les poignées de mains qui s'en suivent sont longues et chaleureuses.
Heureusement qu'il reste encore des gens honnêtes dans le monde politique. Où irions-nous ?…

1. Ou une députée. C'est pareil. En la matière, il y a parfaite égalité des sexes. Les boniments n'ont pas de préférence.

Presse
— On nous prend vraiment pour des cons !
— Mais nous sommes des cons
.

 

Souvenir

On n'a pas encore eu le temps de finir le texte sur les camps de la mort, à cause que on n'est même plus sûr de s'en souvenir… On va peut-être attendre que ça reviende… et on vous tient au courant…

Science
Respecter la théorie. Négliger les évidences. Faire coller le monde à la pensée officielle, aux lois en vigueur. Tout ce qui sort du cadre établi par les milieux autorisés est faux ou n'existe pas. Voilà comment progresse ce monde (Voir Madame Rousseau un peu plus bas)…

La Nature est une mécanique implacable qui ne laisse place à aucune émotion.

 
Violence urbaine
Occupés à verbaliser dans les quartiers chics de la capitale, les renforts de police sont arrivés trop tard. La cité explosive, entièrement dévastée, n'était plus que ruines et désolation. Les bandes rivales s'étaient dispersées depuis longtemps, laissant la population à son triste sort. Et à son désespoir. Devant l'ampleur des dégâts, les forces de l'ordre retournèrent se poster derrière les arbres, à la sortie des voies sur berges, faire du timbre amende au kilomètre. Pour la sécurité des riverains et des travailleurs. Ne craindez plus rien braves gens, on veille sur vous.
radar
Il suffit d'écouter les conversations de ses semblables pour se faire une idée utile sur l'état de ce monde
Entretiens avec Jeanne Rousseau

Extrait d'un documentaire réalisé par Bernard Bonnamour en 2000

Première vidéo tirée d'un film qui rassemble 6h45 d'entretien avec la chercheuse scientifique Jeanne Rousseau. Dès les années 40, Jeanne Rousseau, docteur en pharmacie, s'intéresse grâce à l'observation scientifique aux valeurs de PH (acidité) chez les humains et les végétaux. Elle découvre progressivement que la Lune et le soleil ont de très fortes incidences sur l'eau et le vivant, que la science officielle ne souhaite pas explorer.

Les autres vidéos, mises en ligne le 28 février 2011 sont visibles ici rassemblées sous le titre : Le cosmique et l'humain par Jeanne Rousseau

… elle confirme que les milieux officiels ne valent rien (Pour vous faire une idée utile, visionnez toutes les vidéos. Vous ne les verrez jamais à la télévision Française, ni sur aucun écran des pays démocratiques de ce monde libre).
 

En vrai (mercredi 02 mars 2011)1

Le plus dangereux quand on se déplace en scooter dans les rues de Paris, ce n'est pas l'automobiliste distrait ou le piéton récalcitrant, mais le député, le parlementaire, le bon gros ministre de la République, bien repus, qui tire sur son cigare en se tapotant le bas du ventre pour le bien de la communauté. Quand il se déplace, l'homme d'état est sans pitié. Je ne vous raconterai pas comment, ce jour-là, en regagnant mon domicile après une dure journée de labeur, un convoi officiel, encadré de motards de la police nationale, tout sifflet stridulant, a tenté de me renverser volontairement pour m'interdire le passage. Je n'ai pas encore recouvrer tous mes esprits. Sachons seulement qu'il s'agissait du transport d'un membre du gouvernement, un élu du peuple prêt à faire écraser ses concitoyens pour éviter de perdre trop de temps dans les embouteillages des autres. Les chauffeurs de leur limousine, aux vitres teintées, sont formés pour ça. Quand ces messieurs se déplacent, il faut courber l'échine et céder le passage. À eux la chaussée toute entière, aux autres le caniveau et les bas-côtés. Laissonsvespa passer les grands de ce monde. Mordons la poussière en silence. Écraser le citoyen quand il tente de remonter un convoi fait partie de leurs privilèges. De leur fonction même. Ce sont des gens importants. Il représentent la Nation. Ils agissent pour son bien. On ne remonte pas un convoi officiel impunément. Jamais. Il n'y a rien à redire là dessus. Contentons-nous de voter et tout ira bien dans le meilleur des mondes.

1. Le jour de la saint Jaouen. Il ne faut pas être intégralement normal pour donner un prénom pareil à son enfant. Ça incite à la moquerie et c'est dangereux pour les scooters.

 

en attendant

Justice
— On nous prend vraiment pour des cons !
— Mais nous sommes des cons
.

tueur officiel

 

Incroyab'

muammarLa nouvelle vient de tomber. Elle se répand sur l'Occident comme la bêtise sur les ondes. La diplomatie internationale reste sur le cul : le Colonel Kadhafi ne serait pas un gentil. Il serait même subitement devenu très méchant en vrai. Contrairement à ce que pensaient les autorités compétentes, on aurait maintenant à faire à un monsieur très dangereux, un monstre sanguinaire, prêt à vider la cervelle de ses compatriotes avec une épingle, et à dévorer tout crus ceux qui traîneraient encore dans la rue après la nuit tombée. On ignore ce qui a bien pu se passer. Les hommes ne peuvent pas changer comme ça du jour au lendemain, s'étonne le milieu diplomatique encore sous le choc. On croyait que c'était un chic type qui protégeait les gens contre l'invasion des très très méchants (les encore plus méchant que lui), mais c'était même pas vrai, apprend-t-on de source sûre. Il voudrait même les tuer pour leur apprendre à vivre proprement. Désormais, les autorités compétentes conseillent de ne plus l'inviter à manger, ni à dormir, ni à rien du tout. Plus jamais ! En vrai, il faisait rien qu'à nous rouler dans la farine. Le monde politique tombe de haut, il ne sait plus à quel saint se vouer. C'est étonnant comme on peut se tromper parfois. Au fond, il faut toujours se méfier des gens qui vous veulent du bien. On ne le répètera jamais assez.
Braves gens, restez chez vous… Tout ça n'est qu'un tissu de mensonge.

Demain il fera nuit.

En réalité, avant les massacres « humanitaires » de l'OTAN sur les populations civiles – au nom de la démocratie – la Libye était un des pays les plus prospères d'Afrique du Nord. Le logement était considéré comme un droit humain, les couples nouvellement mariés recevaient 50 000 dollars pour acheter leur propre maison, et pour chaque nouveau né la famille recevait 7 000 dollars. La Banque Centrale appartenait à l'État et servait les intérêts du peuple, le pays n'avait pas de dette. Taxes, impôts lourds et prêts avec intérêts étaient interdits. Les richesses du pétrole étaient redistribuées à la population. Chaque famille recevait 1 000 dollars par an. L'achat d'une voiture était financé à 50% par l'état et le prix de l'essence coûtait à peine 14 centimes. L'électricité, l'éducation et la santé étaient gratuites. Etc.…

La liste des biens, des services et des avancées sociales destinés au peuple – qui n'existent dans aucun pays occidental, soi-disant démocratique et évolué – est longue et ne s'arrête pas là…

De plus, Kadhafi voulait unifier le continent africain, s'affranchir du dollar et créer le dinar-or africain pour le commerce du pétrole. Ça n'a pas plu à la corporatocratie1 qui comptait instaurer sa propre « démocratie » dans un pays qui, en la matière, n'avait rien à envier à aucun autre, ni de leçons à recevoir de personne.

Aujourd'hui, le pays est livré aux hyènes de l'Occident Salvateur, aux multinationales anglo-saxonnes et à la Haute Finance. Les prophètes du monde libre peuvent désormais se goinfrer sur la bête agonisante, au nom de la démocratie et des droits de l'homme.

Ce qu'on ne nous dit pas en vrai (Lien intéressant sur les crimes de l'OTAN en Libye [03 juillet 2011] - à lire et à farfouiller… y'en a plein d'autres… partout.)

Ça non plus (Témoignage sur place [11 juillet 2011] qu'on ne lira pas dans la presse officielle et qu'on ne verra jamais à la télévision.)

1. Les trois piliers de la corporatocratie sont : La banque mondiale, les multinationales et les gouvernements. John Perkins* – Les confessions d'un assassin financier. Ed. alTerre, 2005.

Mieux vaut s'accommoder de sa vie, car on est obligé de la trimbaler partout avec soi
By Jove (bis)
Une autre qu'on ne verra pas non plus de sitôt dans les rues de par chez nous. © PantyhoseX.com

Gardez l'œil
Ça va viendre les gars…
En attendant, profitez de l'image juste là… su'l côté, que vous ne verrez jamais avant des lustres dans la vraie vie.

Et le bon
Se rendre inutile dans tous les domaines est la preuve d'une grande sagesse.

Édition spéciale1
Maintenant que vous savez tout, depuis notre premier flash spécial en tout début de matinée, sur les derniers événements qui ont frappé de plein fouet une grande partie de l'Asie du Nord-Est jusqu'en Amérique du Sud, occasionnant des dégâts considérables d'une ampleur jamais relevée depuis la plus haute antiquité, nous allons continuer à vous répéter sans cesse la même chose, tout au long de la journée ainsi qu'une grande partie de la nuit, repassant toujours les mêmes images et diffusant invariablement les mêmes témoignages jusqu'à ce que nos envoyés spéciaux sur place finissent par être emportés à leur tour et qu'on n'en parle définitivement plus… (Soufflez…)… En attendant, restez en ligne, nous gardons l'antenne pour vous tenir informé minute par minute des événements dont vous savez déjà tout… ou presque… L'information est notre seul devoir…

1. Prendez votre souffle, ce ne sont que quelques phrases, mais qui peuvent durer un temps infini. Voire la semaine entière.

 

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  Une visite au début
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