beêe
Charlzes T. Diggles n'est pas content
et il s'ennivre de plus belle
(Le journal de l'abêti au gourdin)
Béêe…
En bas sa face   Ici the page 16

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FMIRetraitesRappelNominationBeêee…

Bientôt

Un jour, quelqu'un trouvera le moyen de nous vendre l'air que nous respirons. Une firme deviendra très riche et beaucoup de gens mourront.
Un autre jour, quelqu'un d'autre réussira à déposer un brevet sur les nuages et la pluie deviendra payante. Les orages rapporteront des sommes colossales. La sécheresse n'aura plus de prix. Elle appartiendra à une troisième firme qui fera également beaucoup d'argent et des millions d'autres gens mourront.
Monsanto, qui vend très cher ce que la nature offre gratuitement à tout le monde, les rachètera toutes et ses bénéfices seront multipliés par trois… cent… mille… un millions de milliards… et il fera encore plus de morts qui mourront de plus en plus nombreux pour le bien de la science et de l'humanité. Sous la pression des cartels, les parlementaires voteront la privatisation du vent. Les actionnaires deviendront de plus en plus riches. Ça ne s'arrêtera plus et encore beaucoup d'autres gens mourront. Jusqu'à l'extinction finale. Le temps approche où nous mourrons sauvés. Question de patience.
En attendant, la mer monte… vendez !

 
Morcis choiseaux 16
 
Leçon 12
L'élection est une entrave à la démocratie.

Météo
Je ne suis pas contre la pluie, mais uniquement sur la tête des autres.

Ici

Dans le monde de la matière (dans la vie ici-bas), sont mélangés des gens (âmes) qui n'ont rien à faire ensemble. La difficulté est de mettre en place des règles (société) qui permettent de trouver un équilibre commun empêchant que les uns (élite) ne profitent des autres (peuple). On n'a pas encore trouvé. Mais ça ne saurait tarder… Dans un autre monde.
Pendant ce temps-là, les esprits s'envolent…

Cri
Le député anglais, Nigel Farage, a bien essayé de crier très fort sur les waffen-soviets de l'Union Européenne. Sans succès. Ça lui a même coûté une amende de 2 800 € pour sa liberté de parole. La démocratie est en marche citoyens.
Préparez vos tombes.

L'enjeu des retraites - Bernard Friot

proposé par fsl56-org - (1h24)

• Conférence de Bernard Friot à Vannes le 11 juin 2010.
- Autre vidéo

Mots
vaccin, croyance, révision, lien, régime, écologie, environnement, réussite, redressement, emprunt, organisation, institution, union, dette, équilibre, scolarisation, pédagogie, progrès, évolution, transport, rebondir, progrès, modernité, objectif, insertion…

Hélas
Le travail ne paye pas. Il n'y a que l'emploi qui rapporte.

Mots
Règle, contrainte, emploi, procédure, sécurité, budget, cadence, effectif, productivité, actionnaire, masse salariale, justice, rentabilité, interdit, restriction, salaire, augmentation, profit, marché, régulation, carrière, développement, répression, expert, ascension, culture, obligation, norme, déficit, horaire, investissement, dividende, concept…

Bourse
Supprimons la Bourse qui ne sert qu'à faire fluctuer les marchés pour enrichir les spéculateurs et les multinationales et à ruiner les travailleurs.

Parlement
— On nous prend vraiment pour des cons !
— Mais nous sommes des cons
.

Beêe…
 

Fumiers

Comment les fumiers qui nous dirigent nous vendent-ils la crise et la récession ? En nous faisant croire, avec la complicité des médias et des experts à la solde des multinationales, que pour réguler l'inflation et endiguer la dette publique qui ne cesse d'enfler1, seule une politique d'austérité peut nous sortir du gouffre. Baisse des salaires, suppressions des fonctionnaires (pas la classe dirigeante, non !), privatisations des services publics… La population ignorante accepte ainsi plus facilement la régression et le chômage. Sans broncher. C'est le prix à payer pour plus de prospérité, nous fait-on croire. C'est la crise. L'économie vacille. Il faut la sauver. Serrons-nous la ceintures, les banquiers ont besoin de forces pour se ressaisir. Il en va de notre salut.

1. Rappelons que la dette publique, que nos impôts servent à rembourser aux banques privées à qui on ne devrait strictement rien si les politiques avaient fait leur boulot, s'élève aujourd'hui (17 juin 2011) à plus de 1700 milliards d'euros (un chiffre encore plus considérable que la distance qui sépare pluton du soleil). Quand le FMI mettra son nez là-dedans (si n'est pas déjà fait), on n'est pas arrivé mes bonnes têtes. Rappel (PDF)

 
Beêe… Fab
C. Fabiani
nos libertés
N. Libertés
JeanneR
J. Rousseau
bukov
V. Bukosky
riz
A. L-Riz
chouard
E. Chouard
grignon
P. Grignon
Oxy
Oxymoron
Zeug
Zeugmaband

Franck Lepage
F. Lepage
Jadis, les travailleurs travaillaient pour se nourrir. Aujourd'hui, ils travaillent pour travailler

Différence

Les peuples occidentaux, nous dit-on, s'offusquent de voir les dirigeants des pays arabes assassiner leur propre population1, au nez et à la barbe du monde entier. Sans que personne ne lève le petit doigt. C'est vrai, c'est pas bien. On ne tue pas les gens devant tout le monde. Surtout aux heures de grande écoute. C'est mauvais pour la digestion et ça perturbe le sommeil des familles honnêtes.

Béêe…D'abord, pourquoi irait-on se mêler de ce qui se passe chez nos voisins avant d'avoir fait un peu ménage chez nous ? On n'a pas fini de rembourser la dette qui est une des plus belles escroqueries de ces dernières décennies. On étouffe littéralement sous le poids des privations et des interdits. Ensuite, en quoi ces dictateurs sont-ils pires que les dirigeants des démocraties actuelles ? Les citoyens ignorent-ils qu'en Europe, dans leur propre pays (comme aux États-Unis), leur gouvernement ne cesse de leur mentir et s'emploie à les maintenir en esclavage, à les réduire à l'état de moutons ? Écraser les salaires, propager le chômage et répandre la misère, afin de préserver les profits de quelques spéculateurs sans scrupules est leur priorité.
Combien de fois faudra-t-il le répéter ?

Les uns agissent à visages découverts et utilisent des fusils et des bombes pour se maintenir au pouvoir. Les autres œuvrent dans l'ombre, subrepticement, à coups de traités, de décrets et de normes plus contraignantes et despotiques les unes que les autres. Ils utilisent les institutions européennes et internationales pour les faire appliquer sans réserve. Ils ont bâti l'Union Européenne pour cela. Ils s'appuient sur l'ONU, l'OMC, l'OTAN, le FMI, la BCE, la Banque Mondiale, l'OMS, le Codex Alimentarius De grandes et magnifiques institutions faites pour ruiner les pays endettés et anéantir des populations entières - avec leur consentement. Tout est verrouillé de toutes parts. Au plus haut niveau du droit. Il ne reste plus un espace de liberté. Plus aucune issue. On est cerné. Cette démocratie-là se répand sur le monde comme la lèpre sur le moyen-âge.

Où est la différence ?

D'un côté il y a les sauvages sanguinaires avec leurs matraques et leur instruments de tortures, de l'autre, les cols blancs, distingués, avec leur petite mallette en cuir et leurs décrets mortifères. Les despotes contre les gentils démocrates. La barbarie des uns masque la félonie des autres. Or, ces Messieurs, comme ces tortionnaires, sont avides de pouvoir et d'argent. Ils en veulent toujours plus. Ils sont prêts aux pires ignominies pour arriver à leurs fins. En vérité, ce sont les mêmes. Il n'y a que les moyens qui diffèrent.

Commençons par balayer devant chez nous. On verra ensuite qu'est-ce qu'on peut faire pour le voisin. S'il reste un bout de gâteau, on ira certainement le partager avec lui. On aidera peut-être même sa femme à faire un peu vaisselle. On n'est pas des mauvais bougres.

En attendant, jetez vos télévisions, nettoyez votre évier, brûlez les journaux, repeindez votre plafond, occupez le parlement, descendez les poubelles, brandissez des pics, débouchez votre lavabo…

1. Ce qui est faux. En réalité, c'est l'OTAN qui élimine les populations civiles des pays occupés à coup de bombes à l'uranium appauvri. Il fait ensuite croire, avec la complicité des médias, que tous ces crimes odieux sont perpétrés par de méchants tyrans qu'il faut à tous prix éliminer pour le bien de l'humanité. Au nom de la démocratie. Pour le pétrole et les richesses. Qui sont les vrais criminels et les vrais tyrans ?

Lire ce témoignage.

NDFM (note du FouineMaster). Les liens renvoient aux sites officiaux de ces Grandes et Magnifiques Institutions (GMI) qui œuvrent pour plus de Justice et d'équité dans ce monde merveilleux. Béêe…
• Tous ces bons cons qui nous dirigent, quels qu'ils soient, avec l'ensemble de la classe politique, n'ont aucun scrupule à parler au nom de l'intérêt général.

Leçon 13
Les savants fous existent vraiment.

Reprenons
Prime de départ : 225 000 € - Retraite : 250 000 € / an - Loyer : 35 000€ / mois - Services : 8 000 € / jour - Sécurité : 140 000 € / mois - Frais divers : 350 000 € (périodicité inconnue) - Fonction : Directeur - Parti : Socialiste - Mission : sauveur…

Rappel
Rappelons que le socialisme est une théorie politique s'opposant, notamment, à la propriété privée des moyens de production.

• Les partis extrêmes, sont des épouvantails que brandissent les gouvernements et les partis "respectables" pour masquer leur incurie et leurs méfaits. Les vrais criminels n'ont pas pignon sur rue et ne crient pas leurs crimes sur tous les toits. Ce sont de vénérables représentants qui siègent dans les plus hautes institutions. Pour le bien de tous.

La vie exécutive

• court métrage de Sébastien Mermoz. (sous-titres en anglais)
 
Béêe…
 

Arbeit

Béêe…Comme les discours et les grandes idées en politique, les stages de formation en entreprise sont de la propagande pour endormir les salariés. Les détourner des vrais problèmes. Les faire adhérer à la politique de l'entreprise. Participer au progrès. Qui s'opposerait aux progrès ? En réalité, il s'agit de les amener à accepter l'endoctrinement et la régression qu'ils nomment : progrès et modernité. Le message, c'est l'aide aux salariés, leur maintien dans l'emploi, le développement de leur carrière, leur bien être au travail… L'objectif réel, c'est le gel des salaires, l'augmentation des dividendes et des bénéfices au profit du patronat et des actionnaires qui en veulent toujours plus.

Les entreprises offrent régulièrement à leurs managers1 des stages de formation, de remise à niveau, de sensibilisation. Ils n'ont rien à payer. Tout est fourni. Même le stylos à l'emblème du cabinet de formation qui dispense la bonne parole et apporte la vérité aux salariés. Les participants poussent des cris de joie et de reconnaissance. C'est le savoir et l'instruction pour tous. Seule la cantine reste payante. Mais elle est subventionnée et se trouve juste à côté.

Récemment, j'ai été amené (on ne m'a pas demandé mon avis) à participer à une formation intitulée : Atelier de formation à la sensibilisation, à l'intégration et au maintien dans l'emploi des salariés handicapés. Une belle affiche. Qui est indifférent aux difficultés des handicapés dans le monde du travail ? Comme dans le monde tout court d'ailleurs ? Difficile de contester. Le message était : l'aide aux salariés confrontés aux handicapés, la compréhension du handicap, l'aménagement des postes, l'amélioration de leurs conditions de travail. L'objectif : atteindre le quota de salariés handicapés fixés (6%) par l'état afin de ne plus s'exposer aux amendes. En gros, à défaut d'embaucher de vrais handicapés qui répondraient aux vrais besoins de l'entreprise, il s'agissait de faire se déclarer comme handicapés, déficients ou invalides, les collègues2 en difficultés physiques ou morales afin d'atteindre les quotas imposés. En tout cas, c'est ce que j'ai compris. Mais je vois tout de travers. Tout le temps.

Les participants sont ressortis heureux. Ils sont retournés à leur poste ragaillardis. Rien n'avait changé, mais l'entreprise avait consacré un temps précieux à leur information et à leur bien-être. Si Leur salaire et leurs conditions de travail restent inchangés, ils avaient appris des choses fondamentales qu'ils ignoraient jusqu'alors. Ils se sentent désormais investis des grands projets de l'entreprise à laquelle ils appartiennent. Ils font partis de la famille. Ils veulent tous aller dans le sens du progrès … qui s'opposerait au progrès…

1. Le management, comme le souligne Franck Lepage, c'est la doctrine de l'exploitation. Autrement dit, c'est la façon de faire travailler les gens davantage en les payant le moins possible. Voir ça aussi.

2. On dit plutôt: collaborateur en vrai.

Lien intéressant

La moustache est un combat
Colchique dans les prés…
Le grand air, c'est bon pour la santé. En vrai… © je-ne-sais-plus-dou-quel-site-elle-vient.com

• La seule politique que ce gouvernement a mis en place pour répondre aux 10 millions de précaires (peut-être 15 maintenant), pour faire face au chômage, pour réduire les inégalités et veiller à l'équilibre du peuple, c'est une politique de répression et d'interdits. Une politique sécuritaire et restrictive. Ce sont des pantins à la solde des banquiers, des groupes d'intérêts industriels et financiers qui, pour certains d'entre eux, n'ont même pas conscience de ce qui se trame réellement. Ni de qui ils sont les jouets. Comme les journalistes et les médias, soit ils sont subordonnés, soit ils sont ignorants ou complètement abrutis. Dans tous les cas, ils sont coupables. On l'a déjà dit, mais en politique, pisser sur une girafe ou peigner un violon, c'est du pareil au même. Rasons les clôtures. À faible allure. Et observons les jolies dames qui gambadent dans les prés.Béêe…

 

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  Une visite au début
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