Journal
télévisé Désormais le présentateur du
journal télévisé est plusieurs. C'est la nouvelle
tendance. Le plus souvent il y en a deux au lieu d'un alors qu'aucun
suffirait largement. On se demande d'ailleurs pourquoi ne viendraient-ils
pas accompagnés de leur famille pour annoncer les mensonges du
jour. Leurs conjoints feraient un peu de vaisselle, en arrière
plan, pendant que leurs enfants termineraient tranquillement leurs
devoirs avant d'aller se coucher. Juste avant la météo.
L'information y gagnerait en humanité. La ménagère
serait rassurée. Le monde tournerait plus rond. voir
"C'est
pas tous les jours demain"
Twitter Ça sert à quoi ce con
?
Comiques
vivants Enlevez les mimiques, les cris, les grimaces,
les pitreries, la performance, etc.… Que reste t-il aux comiques
actuels ? Rien ! Pas une ligne. Pas une phrase. Pas une idée.
Que des clowns plus ou moins rigolos. Plutôt moins que clown.
Des amuseurs militants toujours prêts à s'enflammer pour
une cause ou pour une autre. Exemple comique. Cette simple réplique
: « Toto est tombé par terre et il s'est fait très
mal », serait-elle aussi drôle sans le son ni la
chute du comique qui se relève avec la mimique du type qui
a très mal ? Ce sont toujours les choses les mieux dites qui
sont les plus drôles. Les temps sont moroses. Riez les gens
! Il ne reste plus que quelques jeux de mots, un peu de quolibets,
deux ou trois astuces et des rodomontades à trois sous. On
n'en rien d'autres.
Scientologie (encore)
Au fond,
comme un grand nombre de congrégations, de sectes diverses
et de cultes multiples, la scientologie est moins dangereuse
que les gouvernements, les banquiers, les laboratoires pharmaceutiques,
les organisations mondiales, les compagnies d'assurances (…)
qui escroquent chaque jour des millions d'individus dans le
monde avec la bénédiction des pouvoirs en place.
Comme les marchands de soupe et quantité de vénérables
institutions de la République, la scientologie ne fait
rien d'autre que de répondre à la détresse
des plus faibles et à la crédulité des
imbéciles, tirant au passage un maximum de profits.
Pourquoi les tribunaux ne condamnent-ils pas aussi les banquiers
à rembourser les clients qu'ils ont ruinés –
profitant de leur faiblesse, les politiques à rendre
des comptes aux imbéciles qui les ont élus,
les assureurs à assurer, les institutions et les organisations
de tous ordres à servir les citoyens avant leurs propres
intérêts ?
Amis du monde libre, on vous laissons répondre…
Euthanasie Pourquoi cette société
soit disant moderne et civilisée n'aide-t-elle pas
les gens à bien mourir ?
Esspression
de merde « Au jour d'aujourd'hui ».
Pourquoi pas depuis dorénavant ? Dès désormais
? Au moment de maintenant ? Ou à l'avenir de demain
ou de plus tard ?
Si
l'humanité était capable de se passer de religion,
elle ferait un grand pas en avant…
18
Maintenant
quand vous appelez le Samu, c'est les pompiers qui décrochent.
C'est à cause que les gens appelaient trop souvent le samu
pour un rien, alors maintenant on tombe directement sur les pompiers.
Or, les pompiers, contrairement à ce qu'on croyait, c'est
des types dangereux. Ils ne viennent plus pour sauver les chats
coincés dans les arbres, ou pour détruire les nids
de frelons asiatiques cachés dans les greniers, non ! Ils
se déplacent seulement pour tuer les gens maintenant. Comme
ça, sans le savoir, croyant bien faire. Pour notre sécurité.
Ils font exactement comme on leur a dit, exactement comme c'est
marqué dans le manuel du parfait pompier. Avec rigueur et
application. Ils peuvent pas se tromper les pompiers.
Comment je le sais ?…
Une
nuit, on a retrouvé mon père par terre dans sa chambre,
en train de suffoquer, à 5 heures du matin. On a immédiatement
appelé le samu, c'est les pompiers qui sont venus à
la place. Ils ont alors aussitôt appliqué qu'est-ce
qui était écrit dans le manuel. De A à F (après
ils savent pas). Ils ont commencé par poser les questions
d'usage, les unes après les autres sans en omettre aucune,
en parlant très fort comme s'ils s'adressaient à un
enfant sourd, ou à un débile mental. Pour être
bien sûr, ils ont pris des notes fondamentales sur un carnet
à souches avant d'appeler le samu. Exactement comme c'est
marqué dans le manuel du parfait pompier. Or, comme mon père
se trouvait dans l'incapacité de répondre, nous devions
le faire à sa place, ce qui déplaisait fortement aux
pompiers qui ne comprenaient pas pourquoi on se permettait d'intervenir
alors qu'on était même pas la victime. Ils lui ont
même demandé s'il habitait chez lui à mon père
qui suffoquait toujours par terre sur la moquette depuis trois quart
d'heure, incapable d'exprimer sa douleur et sa consternation. C'est
vrai, rien ne leur permettait de savoir s'il n'était pas
venu ici exprès rien que parce qu'il n'avait pas trouvé
chez lui d'endroits plus confortables où suffoquer. J'ai
dû m'énerver très fort pour qu'ils arrêtent
de lui poser leurs questions à la con et qu'ils tentent plutôt
de le soulager et appellent enfin le samu avant qu'il ne soit trop
tard. Ils n'ont pas apprécié. Les pompiers n'aiment
qu'on les interrompent quand ils tuent les gens. Ils savent très
bien qu'est-ce qu'ils ont à faire. C'est leur métier.
C'est marqué là. Circulez, y'a rien à voir
! Et le plus grand, le plus costaud, le plus con d'entre eux, celui
qui connaissait le manuel par cœur, soutenu par son chef, nous
a fait sortir de la chambre jusqu'à l'arrivée du samu.
Il est arrivé à 6 heures. Mon père a enfin
pu être soulagé. Le médecin l'a endormi avant
de l'intuber. Faute de place, ils n'ont pu le conduire à
l'hôpital que deux heures plus tard. Mon père a attendu
jusqu'à 13 heures dans le couloir des urgences qu'une place
se libère en réanimation. Il est mort trois semaines
plus tard sans jamais plus se réveiller.
Mais au fond, je me dis qu'ils z-y sont peut-être pour
rien les pompiers. D'habitude on s'en sert essentiellement pour
éteindre des feux. On ne leur demande pas de faire dans la
finesse et la psychologie. C'est pas écrit dans le manuel.
S'ils étaient moins cons, ils ne seraient peut-être
pas pompiers.
Le samu c'est aussi le 18 maintenant.
«
La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages
a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus
démesurément de jour en jour. D'où vient tout
cet argent ? Comment peut-il y avoir tant d'argent à prêter
? La réponse est... qu'il n'y en a pas.
De nos jours, l'argent s'est fait dette. S'il n'y
avait pas de dette, il n'y aurait pas d'argent.
Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'etes pas
les seuls.
Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de
l'artiste et vidéographe Paul
Grignon, explique les effets magiques mais pervers
du système actuel d'argent-dette dans des termes accessibles
à tous. Vimeo
présente le chef d'oeuvre de Paul Grignon pour la première
fois en version francaise. »
…
or, nous sommes dans l'âge de fer et nous préparons à
entrer dans celui des ténèbres
Politicus
mordicus moncus Si, comme John Howard, Premier Ministre Australien,
les politiques européens avaient le courage de dire aux musulmans
qui souhaitent vivre selon la loi de la charia islamique qu'ils
peuvent rejoindre les terres saoudiennes ou afghanes où leur
intégration ne posera de problèmes à personne
(on ne leur laissera d'ailleurs pas le choix), les biens pensants
s'offusqueraient, les intellos s'opposeraient, les médias
débattraient, les socialos s'élèveraient, les
associations attaqueraient. Les tribunaux trancheraient. Bref, on
n'en sortirait pas. On continuera donc à se faire chier avec
les minorités qui veulent imposer au plus grand nombre leur
volonté comme seule vérité possible et acceptable.
Ne nous leurrons pas citoyens ! Si les politiques avaient des couilles
au cul (pardonnez-moi mesdames), ils feraient certainement un autre
métier.
Embouteillages Cette année, non seulement les français
ne sont pas partis, mais en plus ils reviennent.
C'est bouché partout. Tout le temps.
Chirurgiens
Des chirurgiens, les médecins
les mieux payés de la corporation, n'ont pas hésité
à se mettre en grève pour protester contre les
hôpitaux qui leur réclamaient une redevance basée
sur ce qu'ils touchent réellement lors de leurs consultations
privées à l'hôpital public (dépassement
d'honoraires compris - voir
là), et non plus sur les sommes forfaitaires et dérisoires
qu'ils versent actuellement. Encore une fois, le gouvernement
a baissé sa culotte et leur donna raison. Il était
moins une. Un peu plus et on les empêchait de remplacer
leur nouveau 4x4 par le même en mieux et en plus gros.
Ils peuvent continuer à utiliser le matériel
de l'hôpital aux frais des assurés (qui viennent
en bus) à qui ils réclament des dépassements
d'honoraires sans que ça leur pose aucun problèmes
de déontologie.
La ministre de la santé est un cachalot avec des sabots
de la même couleur que sa culotte.
comiques
morts
De son
vivant Coluche avait fini par devenir persona non grata. On
ne l'invitait plus nulle part tant on le trouvait grossier
et vulgaire. Il conspuait les médias. Il crachait dans
la soupe. Il choquait la ménagère. On ne le
trouvait même plus drôle. Maintenant qu'il est
mort, il manque à tout le monde. Y'en a plus des comme
lui. Le vide est immense. Alors, les mêmes qui l'avaient
évincé, ceux-là mêmes qui se faisaient
piétiner par le malpropre dans leurs émissions
de variétés se bousculent aujourd'hui pour rendre
hommage au grand artiste. Périodiquement, chacun y
va de sa révérence et de sa « spéciale
comique du siècle ». Comme il était drôle
celui qui nous traitait de crétins opaques et d'abrutis
congelés à longueur d'antenne ! Comme il nous
manque celui qui ne daignait même pas venir dans nos
émissions de merde pour attardés congénitaux.
Mais quel talent ! Au fond c'était un chic type. Il
disait du mal des puissants et donnait à manger aux
pauvres. Un grand homme quoi. Comme Desproges… Où
qu'y sont les Desproges d'aujourd'hui ? Y'en a plus des comme
lui non plus, se lamente-t-on sur la place de Paris. Qui va
nous mettre le nez dans notre caca maintenant ? Mais s'il
s'en trouvait un qui vienne nous dire nos quatres vérités,
un véritable humoriste qui ne se contorsionnerait pas
comme un ver de terre en poussant des cris d'oiseaux, on le
musellerait aussitôt. Il ne percerait même pas.
Personne ne lui donnerait à manger. Aucune chance.
On le laisserait croupir dans ses idées. Et pourtant
son absence pèse lourdement parait-il. Allez comprendre…
Un hommage, vite !
Drogue L'alcool et le tabac sont en vente libre.
Pourquoi pas le cannabis, le haschich et autres drogues en
tout genre ? L'état prélève des taxes
considérables sur le tabac dont il ne saurait se priver
et fait gommer les images des cigarettes des fumeurs dans
les magazines et sur les affiches, et les fait flouter à
la télévision. Il fait inscrire sur les paquets
de cigarettes des phrases choc de mise en garde contre les
méfaits du tabac en même temps qu'il autorise
l'adjonction de produits destinés à renforcer
la dépendance à la nicotine dans la composition
des cigarettes. La santé du contribuable est sa principale
préoccupation. Moins il meurt et plus il paye.
Téléphone
Je
ne téléphone jamais. Je n'aime pas le téléphone.
Je n'ai rien à dire au téléphone. Je n'aime
pas qu'on m'appelle non plus. Le téléphone c'est bon
pour les bavards et les craintifs. C'est fait pour l'homme de son
temps. Pas pour les oisifs et les dilettantes. C'est pourtant une
belle invention le téléphone. Ça peut même
être très utile parfois. On ne sait jamais. Des fois
que. Or, on n'a pas nécessairement besoin d'un forfait de
plusieurs heures pour dire qu'on risque d'être légèrement
retardé, ou qu'on vient de tomber dans un ravin et qu'on
en aura certainement pour un peu plus longtemps. Une carte rechargeable
suffirait largement. Mais aujourd'hui c'est impossible. Les cartes
téléphoniques qui ne s'usent que si l'on s'en sert,
ça n'existe plus. Au bout d'un mois, si vous n'avez pas téléphoné
pour dire l'essentiel, c'est trop tard : votre carte n'est plus
valable. Vous mourrez au fond du ravin. Vous avez perdu vos unités.
Vos héritiers restent injoignables. À l'époque
des cabines téléphoniques, les cartes duraient le
temps de les vider. On pouvait tomber dans les ravins sans se demander
si on était déjà en fin de mois ou si on avait
dépassé la date de péremption. On n'était
pas obligé d'en racheter une autre avant que l'ancienne ne
soit complètement terminée. On était libre,
on pouvait mourir tranquille. Il faut dire que les cabines téléphoniques
c'est nettement moins pratique que les portables. Et beaucoup plus
encombrant. Surtout dans les ravins. La cabine téléphonique
ne tient pas dans la poche et, le plus souvent, quand elle n'est
pas saccagée par une bande de connards désœuvrés,
elle est en panne. Et puis il y en a de moins en moins. Il faut
le reconnaître, le portable c'est bien plus pratique. Mais
en ce qui me concerne, je me contenterais de quelques unités.
Au cas que. Pas plus. C'est pourquoi je n'ai toujours pas de portable
et n'en aurai sans doute jamais. De quel droit les opérateurs
nous obligeraient-ils à acheter des cartes limitées
dans le temps qu'on n'est même pas sûr d'utiliser dans
les délais ? On est contraint de renouveler sa carte quand
elle n'a pas encore servi. Comme si on devait racheter le vin avant
de l'avoir bu. C'est du racket. Ce n'est pas le prix qui me retient,
c'est l'obligation. Les gens comme moi ne sont pas rentables.
Aussi, si un jour je meurs de vieillesse au fond d'un ravin, ce
sera de la faute des opérateurs qui sont des extorqueurs
et des malfaisants.
NB.
En plus, pas un n'est prêt à jouer la concurrence.
C'est au premier qui piétinera sous la botte le prochain
arrivant. S'ils ne l'ont pas déjà liquidé avant
même qu'il ne se déclare. Si on leur faisait un procès
tout de suite pour vente forcée… ou si on leur vidait
la cervelle avec une épingle… si on les lançait
contre un mur ou si on les enfermait dans des malles étanches…
Obscénité Monica Bellucci, la femme qui ne sourit jamais,
a vendu 4 heures de son temps pour 190 000 euros – l'équivalent
de 12 années de smic – pour une soirée mondaine.
Sans que ça ne lui pose aucun problème. Peu importe
la raison. Que la prestation soit commanditée par d'éminents
pourris, des ordures de la pire espèces ou destinée
à servir une grande cause, la chose a heurté dans
les foyers. La ménagère et le salarié ont crié
à la démesure, à l'outrance et à l'obscénité.
On n'avait rarement mis un prix aussi élevé dans la
location d'un vase italien. Mais après tout, chacun ses priorités.
Y'en a bien qui tueraient leur mère pour un bourriche d'huîtres
- à plus de 15 euros la douzaine. Move
on picture below.
Horaire Qu'on arrête
de changer l'heure ! Été comme hiver. Non
seulement ça ne permet aucune économie.
Ce qu'on gagne d'un côté on le perd de l'autre
et en plus ça fait chier mon chat.
Monica
Bellucci
Filiation Le fils de Johnny Hallyday
fait de la musique comme le fils de Jacques Dutronc et le fils d'Alain
Delon qui fait du cinéma comme la fille de Jane Birkin. Le
fils de mon charcutier fait aussi de la terrine et du saucisson
comme Martin Bouygues qui a repris les affaires de son père.
Il y en a plein d'autres qui font tout pareil comme leurs parents. Ont-ils le choix ? Ils
ne peuvent faire autrement. Ils n'ont pas d'autres exemples. Pourquoi
le fils du Président de la République ne ferait-il
pas de politique et ne pourrait-il bénéficier des
relations de son père dans le métier pour accéder
au plus haut niveau ? Comme le fils du plombier ou le roi du Gabon.
Qu'il soient doués, intègres ou incompétents
ne change rien à l'affaire. C'est dans l'ordre des choses.
Même si les grands de ce monde n'avaient pas d'enfants du
tout, ces pauvres bougres feraient quand même comme leurs parents.
Écologie
Qu'allons-nous
devenir sans l'ibis nippon, le crapaud de Holdrige, l'hippopotame
nain, le rhinocéros blanc, le putois à pieds
noir, la buse des steppes ? Le pourceau des limbes ? Que sais-je
encore ? Qui donc pourrait nous manquer cruellement ? À
part les huîtres spéciales n°2 ? La liste
est considérable. Elle est aussi longue que la terre
est surpeuplée. Elle fait le tour du monde. Elle n'oublie
personne ni aucun pays. C'est irrémédiable.
Nous n'y pouvons rien. Ici-bas, des espèces vivantes
sont appelées à naître, d’autres
à disparaître. C’est un phénomène
naturel. De même, la destruction de la nature par l’homme,
qu’elle soit volontaire ou non, est également
un phénomène naturel. C'est dans l'ordre des
choses. On peut s’y opposer pour des raisons morales
ou idéologiques, politiques ou religieuses, mais le
phénomène reste inéluctable. Le fait
de tenter de le retarder n’y changera rien. C’est
une illusion. Les humains saccagent tout. Partout. Ce monde
est destiné à disparaître. En attendant,
conduisons-nous proprement, ôtons les doigts de notre
nez et laissons nos voisins tranquille. Et les animaux en
paix.
Mais lâchez-nous la grappe avec la planète !
Les
choses sont simples. Ce sont les humains qui compliquent tout.
Résolution Si les politiques de tous bords voulaient
bien se donner la main…
Et foutre le camp !
On ne s'en porterait pas plus mal.
Météo Il faudrait qu'il arrête de pleuvoir sur
ma tête.