pouic ! Charlzes T. Diggles n'est pas content
et il ratiocine dans son canapé
(Le journal du crétin opaque)
Charlzes T. Diggles est inadapté à ce monde. Et il ne souhaite pas l'être. Il tente de faire avec. Tant bien que pire…
Jean-Jacques Pleutre
pouic aussi !
En bas dirèk… ék - ék !   zisse ize ze péidge seurtine

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Morcis choiseaux 13
 
Compte
Si les politiques devaient rembourser avec leur propre argent les sommes considérables qu'ils font perdre, chaque jour, à l'État et aux contribuables, ils feraient certainement un autre métier.

Service
Les institutions ne protègent plus les citoyens, elles les engloutissent.

Santé
Mourir tue. Pour votre sécurité et votre longévité, restez en vie ! Achetez tous les produits qui sauvent les gens avant qu'il ne soit trop tard.
Ceci est un communiqué permanent de l'OMS.
 

Procès

Charlzes T. Diggles dépose plainte devant le conseil des prud'hommes contre les Fouines Associées Ltd.
Depuis qu'il travaille pour elles, les Fouines ne lui ont jamais versé un seul centime.
Une honte !
Charlzes T. Diggles réclame 100 millions d'euros de dommages et intérêts. Une somme dérisoire eu égard à la quantité des articles qu'il fournit régulièrement et au prix de la mort qui ne cesse d'augmenter.
Ou alors qu'elles lui remboursent le whisky au moins. Ce sera déjà ça.

Confiance
Soyez rassurés braves gens ! Nos élus sont prêts pour les prochaines élections présidentielles. Ils sont sur le pied de guerre et préparent déjà votre avenir. Ils ne vont, bien entendu, rien changer au système qui convient parfaitement à leurs exactions et à leurs turpitudes. Ils vont, avant tout, rétablir la confiance. Ils l'ont dit à la télévision1. C'est même dans leur programme. Le pays a d'abord besoin de retrouver la confiance. Sans la confiance, tout fout le camp, c'est la fin des haricots. L'électeur s'égare. Le citoyen pourra ainsi périr sereinement avant la fin de ses jours, avec l'espoir d'une vie meilleure, d'un avenir retrouvé, plus radieux. Il s'en ira ruiné, mais heureux. Il aura retrouvé la confiance.
C'est important la confiance.

1. On pourrions citer des noms, y'en a plein. Le paysage politique en est rempli. À foison. À gauche, à droite, au milieu, sur les bords, dans le caniveau… Partout. La liste est longue et fastidieuse.

Laboratoire
En soi, la chimie n'est pas dangereuse. Bien maîtrisée, elle peut même apporter, le plus souvent, des solutions bénéfiques et salutaires. Le problème, c'est que les industriels n'en maîtrisent que les dividendes. Uniquement. Le reste n'est pas leur problème.

Médecine
— On nous prend vraiment pour des cons1!
— Mais nous sommes des cons2.
  1. Formellement démenti par l'OMS.
2. Approuvé par l'AFSSAPS.

 

Intermède
En gros, dans la vie, il y a les acteurs et les charcutiers. Les charcutiers font du jambon, les acteurs jouent aux charcutiers. Chacun son métier. À la télévision, qui parle de la vie des gens, on invite les acteurs pour parler de leur métier. Ils racontent la vie des charcutiers. Les applaudissements sont nourris. C'est le cinéma français. Les acteurs sont des stars. Les charcutiers auraient sans doute mieux à dire sur leur métier, mais on ne les invite jamais à la télévision. Les charcutiers font moins rêver que les acteurs qui parlent de la vie des charcutiers. Les applaudissements seraient moins nourris. Le jambon y perdrait en renommée. Alors, les charcutiers rêvent de devenir des stars. On les inviterait à la télévision pour parler de leur métier. On les applaudiraient dans le monde entier. Ils seraient reçu chez Michel Drucker. Le jambon français en sortirait enfin grandi.
C'est important le jambon.

 
Ouvrons l'œil
et le bon
Fab
C. Fabiani
nos libertés
N. Libertés
JeanneR
J. Rousseau
bukov
V. Bukosky
riz
A. L-Riz
chouard
E. Chouard
grignon
P. Grignon
Oxy
Oxymoron
Zeug
Zeugmaband

Franck Lepage
F. Lepage
Plus on s'éveille et moins on est tenté de changer les choses
Les 7 erreurs
Les temples des abrutis

En votant les dernières directives destinées à sauver la planète, notre ami le député européen s'est trompé de salle. 7 fois. Sauras-tu dire lequel ? Et où ? (Fig.a et b : deux institutions fondamentales garantes des seuls privilèges des membres qui les constituent)

À lireÀ écouterÀ voirÀ LQR (Lingua Quintae Respublicae)

Étrange

Rentrez chez vous…Dans quelques pays étranges, certaines femmes de ce monde sont contraintes de porter un voile intégrale. De cacher leur visage et leur corps tout entier. De la tête aux pieds. Pas un bout de chair ne doit dépasser. Sous peine de mort. Si elles l'enlèvent, elles risquent la lapidation sur la place publique. Elles vivent ainsi recluses et soumises, comme des pestiférées, toute leur vie durant. Dans l'ombre, l'asservissement et la honte. Elle n'ont pas d'autres choix. C'est leur destin sur cette terre. Elles ne bénéficient d'aucun recours, d'aucun repli, d'aucune cour de justice où faire valoir leurs droits. Elles n'en ont aucun.

Plus étrange encore, dans les pays où les femmes sont libres d'aller et venir comme bon leur semble, dans la tenue de leur choix, d'autres, au contraire, choisissent de porter volontairement ce voile de ténèbres. Au nom de la libre expression de leur foi, nous disent-elles. La libre expression de quelle foi ? Celle de l'asservissement volontaire et de l'aliénation librement consentie ? Pour plaire à un dieu qui aurait fait les femmes pour le seul plaisir de les avilir ? Pour se protéger, avant le jugement dernier, de celui des hommes de leur quartier ? Ou cherchent-elles seulement à effrayer les petits enfants, comme Belphégor et les ombres de la nuit, que les défenseurs des droits de la femme ont eu tant de mal à chasser du jardin de l'émancipation ?

Quand on les interroge sur ce choix obscur d'un autre âge, toutes répondent qu'elles sont libres de pratiquer leur religion comme elles l'entendent. Personne ne peut les en empêcher. La liberté de culte est inscrite dans la Constitution. Elles sont même prêtes, s'il le faut, à réclamer justice auprès de la cour Européenne des droits de l'homme1, affirment-elles crânement. La plupart d'entre elles sont nées dans ces pays, de culture et de tradition chrétienne, où les femmes ont gagné leur émancipation aux prix de luttes acharnées et vivent à l'air libre.

Contrairement aux femmes de ces pays étranges qui n'ont pas d'autre choix que de se soumettre ou mourir, toutes, ici, profitent des libertés qu'offrent ces pays où la religion n'impose pas aux femmes de vivre emmurées vivantes sous une prison de tissu.
Étrange, non ?

Mais est-ce vraiment là, au fond, une question de religion, d'espace public, de liberté de culte ou d'expression de sa foi ? Je n'en suis pas si sûr…

1. Les droits de l'homme s'appliquent-ils aussi aux femmes, se demande-t-on en Très-Haut-Lieu. Si Dieu a créé la femme pour l'asservir comme un vieux chiffon, est-ce pour lui donner ensuite les mêmes droits que les hommes ? Faudrait voir à voir.
Amen.

NDF. Pendant ce temps-là, les nabab de la finances internationales continuent de nous la mettre bien profond. (Excusez-moi mesdames - ou bien.)

 
Éveil   Gratuit et obligatoire

Le niveau de conscience de la plupart des humains qui peuplent ce monde est embryonnaire. Il s'agit, sans doute, d'âmes nouvelles, s'incarnant pour la première fois ici-bas et n'ayant d'autres préoccupations que la satisfaction de leurs besoins immédiats. Parmi elles, certaines portent des cravates et exercent de hautes fonctions au sein des gouvernements.

Ombre
C'est dans l'ombre que se traite les grandes affaires. Avec des cravates aussi.

 
À louer pour toujours
Studio une pièce – rez-de-chaussée sans ascenseur, sans eau ni électricité – Disponible à vie. Sous peine de mort

15 deniers
Le seul voile réellement appréciable, c'est le voile de soie ou de nylon. Uniquement. Celui que les femmes portent sur leur longues jambes fuselées. Lisses et veloutées (voir la dame plus bas). Celui que les hommes aiment caresser à l'infini. Jusqu'aux portes de l'enfer. Le collant qui couvre intégralement la jambe jusqu'au bout du pied (15 deniers, 20 maxi).
À la différence de la toile de tente, de la cabane en bois ou du mur de brique, le collant de femme ne sert pas à dissimuler ni à protéger, mais plutôt à révéler. À moins d'être un bandit et de le mettre sur sa tête pour attaquer les gens. Le collant libère la femme et la rend plus jolie. Ce sont les hommes qu'il asservit. C'est du reste une des plus belle invention de cette époque étrange. Les femmes choisissent de le porter volontairement pour étourdir les mécréants. Si l'on ne devait retenir qu'une chose de cet âge obscur, ce serait certainement, avec les grands whiskies et les huîtres spéciales, les collants de femmes. Vive elles !
N'en déplaise à je ne sais pas trop qui en vrai.

Les politiques sont mis sur le devant de la scène par les financiers pour masquer leur félonie

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Femme voilée volontairement comme on n'en voit trop rarement dans les rues de par chez nous. © PantyhoseX.com
(La même, en vrai, dans sa vraie rue)
(Les pudibonds peuvent, s'ils-z-osent, passer leur souris sur le corps de la dame pour la protéger des regards obliques.)

Programme
— On nous prend vraiment pour des cons !
— Mais nous sommes des cons
.

Foi
Suivez discrètement la dame d'à côté (voir photo) avant qu'on ne l'embarque pour atteinte aux bonnes mœurs. Elle ne demande pourtant qu'à vivre sa foi librement. On devrait plutôt voter une loi pour obliger les jolies dames à sortir vêtues ainsi. Sous peine d'amende.

Entre nous
Au lieu de protéger la vie des grands personnages d'État, les services secrets devraient plutôt les faire disparaître avant qu'il ne soit trop tard. On ne le dira à personne. Ça restera un secret bien gardé. Et on sera sauvé. Mais peut-être pas.

• L'élection est une mascarade organisée par des malfaisants pour faire croire à des imbéciles qu'ils restent maîtres de leur destin. Les premiers saignent les seconds avec leur bénédiction. Ainsi va la démocratie. Et tout le monde est content. C'est important d'être content.

• Arrivés à un certain âge, les hommes pissent beaucoup plus lentement.

• Vous avez déjà un travail, vous ne voulez pas un salaire en plus… Les gens ne sont jamais content.

MONSANTO <– À lire et à voir > Reportage diffusé sur Arte

 

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