Djof ! Séïtch-œz
 
COMMENT ET QUAND EST-CE QU'ON DOIT
DIRE
 
Knid-Abèye
Djof ! Seïtch-œz
Œupeïtch EUH !
Ikaï Yé whô-guéïscht
Kondaveïze et Shimé
A yeudèbe
 
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arf
Shréwéguéti…
in fine

Comme un seul homme, la mâchoire inférieure s’avance légèrement. C’est pour ainsi dire une constante morphosyntaxique, ou je ne m’y connais pas. A une ou deux exceptions près, la plupart des mots de lipoteu sont basés sur un léger prognathisme de la mâchoire inférieure. Il y va de la saveur même de la prononciation.

Ici, le cou se tend à loisir et un sourire niais mais volontaire se dessine, imperceptible, sur vos lèvres absconses. On appuiera ainsi, la langue proche du palais, sur la première syllabe DJOF… laissant l’air s’échapper exclamativement d’un seul côté de la bouche jusqu’à épuisement du F final. N’oublions pas qu’il s’agit là d’un F cédille, comme le F de œuf-frais.

Plus relâchées, les deux dernières syllabes marqueront une sorte de soulagement libérateur. Nous donnons au dernier phonème ŒZ la valeur qu’il a dans le euse de Creuse. Le tout, vous l’avez deviné, sur le ton de : BON SANG ! MAIS C'EST BIEN SÛR…
(click dessous)

À noter que la concentration vient du ventre mais qu’elle n’a aucune incidence sur la prononciation. Et c’est heureux, car vous êtes à table entre amis et, la dernière cuillérée en bouche, vous venez de retrouver ex-abrupto le mot que vous aviez sur le bout de la langue depuis le début du repas.

C’est simple, digestif et c’est bien sûr.

< Lipoteu
oude
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