Carnets de canapé
Arrosés de Old Woody (8 ans d'âge - des fois 12) - Page 2

Univers - temps
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Il faut peut-être voir le temps comme un mille feuilles (couches superposées) plutôt que comme un chapelet de saucisses (linéaire - moments successifs).

C’est à partir du limité qu’on peut espérer avoir accès à l’illimité.
Un pianiste de légende disait que c’était avec son clavier limité à 88 touches, qu’il était capable de produire une musique illimitée, infinie, qui n'avait pas de fin. Clavier limité = musique infinie… C'est Dieu qui joue cette musique là…
Autrement dit, nous ne saurions nous passer de l’expérience du corps pour atteindre à l’immortalité. C’est à travers lui que la conscience est capable de se développer. Pour atteindre à l’infini.

 

 
 
Il existe un point, quelque part, où tout existe. Où les choses se passent, des actions se déroulent, mais où le temps ne s’écoule pas. Un temps que nous ne connaissons pas. Un temps différent…
Un instant passé en ce lieu est égal à l’éternité. Il la contient toute en lui-même.
C’est un lieu où les gens n’ont pas d’âge. Pourtant ce lieu n’est pas immobile, mais il ne se déplace pas non plus. Ce lieu est un point fixe qui contient tout l’univers en mouvement.
 

L’éternité ! … Pourquoi faire ? Pendant combien de temps ?
Avec qui ?

Quelle forme pourrions-nous donner à la Pensée qui s’éveille ?
A quoi ressemble le monde de la Pensée ?
Pourrions-nous le comparer à un nuage informe errant dans le cosmos ?
 

Nos amis les hommes, détendez-vous ! L’univers est bien trop petit pour contenir de si grandes angoisses. Il existe d’autres univers, d’autres dimensions, d’autres jeux à explorer… Tout près d'ici.
 
Quelle sera notre dernière question le jour de notre mort, au moment de quitter la matière ?
De quoi a-t-on réellement besoin ?
 
En Vrac

L’immensité est minuscule. (Voir Chroniques/Culmont)
La perfection c’est l’immobilisme.
L'actualité ne dure pas. Elle meurt avec les évènements.
Il faut se souvenir de celui qui a oublié où mène le chemin.
Seules sont vraies les choses qui n'existent pas.
A compléter…
 
Bien sûr qu’on a le temps !
On n’est qu’aujourd’hui après tout.
 
Il y a la toile de fond et l'individu. La toile de fond est le Grand Tout répétant sans cesse un jeu recto-verso qui lui appartient et auquel il tient. Quand on aime le jeu de la matière, on est la toile de fond. Il est impossible de sortir. Quand on ne ressent plus l'intérêt de ce monde et que l'on prend conscience du jeu du Grand Tout, on devient l'individu. Il est impossible de rester.
© Fouines@Associées Limited 2004

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