Chapitre 6
LE LENDEMAIN MATIN

Le lendemain matin, au saut du lit, espérant que l’homme en costume blanc se manifeste de nouveau, Marcel ne tarda pas à se mettre en mouvement. Il avala son bol de chicorée d’une traite sans écouter les sempiternels reproches d’Apolline et se précipita dans le jardin, l’œil glauque et la mine défaite.
C’était une belle matinée. Une de ces matinées fraîches et limpides comme on en goûte parfois aux derniers jours de l’automne avant l’arrivée des premiers froids. Un soleil radieux inondait les cultures aléatoires de Marcel, et si ce n’était le thermomètre, on aurait presque pu prendre le petit déjeuner sous la tonnelle en écoutant le chant du coucou qui s'en revenait tout juste d’Afrique australe. Un vrai moment de bonheur…
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Chapitre 7
DÉLATION

Tapi dans son fourré, Poils aux bras, le garde-champêtre, passait ses journées à ausculter les environs.
Son bosquet de prédilection était un amas de fougères situé à l'angle de la route départementale et du chemin des poltrons. Chemin de caillasse qui séparait la maison d'Agathine de celle des Coquecigrues. Ce même chemin longeait ensuite le jardin de Marcel puis tournait sur la droite en se transformant en sentier, passait devant le jardin d'Hector et finissait à la lisière des champs de labours…
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LAISSEZ FAIRE LES ENDIVES

Paru aux Editions AEDIS
en novembre 2004


Dépot legal n° 2003090132

© Les Fouines@Associées ltd 2004

 

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